Le conseil d’administration de l’Institut du monde arabe (Ima) à Paris a annoncé ce mercredi dans un communiqué avoir reconduit Jack Lang au poste de président après un « vote à l’unanimité ». Il s’agira là du quatrième mandat de l’ancien ministre de la Culture âgé de 84 ans. Ce dernier a été élu pour trois ans. Il était arrivé à la tête du centre d’art en 2013, suite à une nomination par François Hollande, alors président de la République.

Sous la direction de Jack Lang, l’Ima, dont les finances avaient été épinglées par la Cour des comptes en 2008, a retrouvé une meilleure santé économique et des comptes « à l’équilibre », a indiqué le président. Le règlement de l’institut ne prévoit pour son dirigeant ni limite d’âge ni limite du nombre de mandats. Jack Lang a expliqué vouloir agrandir le musée et faire voyager ses œuvres.

Des objectifs ambitieux pour le musée

L’ancien homme politique a ainsi fait part de son intention d’organiser davantage d’ « itinérances » des expositions temporaires dans d’autres villes de France mais aussi à l’étranger. Il a aussi annoncé le développement d’« ateliers » et de « cours ». « Notre ambition est de faire de l’Ima le plus important musée d’art moderne et contemporain arabe en Occident, tout en restant fidèle à sa mission première de découverte de l’histoire, de la langue et de la culture arabe », a déclaré Jack Lang.

Nathalie Bondil, directrice du département du musée et des expositions, a de son côté rappelé que seules « deux autres institutions ont des fonds plus importants que les nôtres : le Mathaf à Doha et le Sharjah aux Émirats arabes unis ». Pour mener à bien ses projets, l’Ima a reçu du ministère de la Culture une subvention de 6 millions d’euros sur trois ans. Jack Lang a par ailleurs dit vouloir se « déplacer pour obtenir des contributions et des coproductions de musées étrangers ».

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