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  • Jason Momoa alias Aquaman est de retour avec son armure dorée.
  • Dans « Le royaume perdu », il affronte de nouveau Black Manta.
  • Amber Heard n’apparaît que brièvement dans ce deuxième opus.

Quand aucune projection de presse n’est organisée pour un film, c’est rarement bon signe. C’est donc en avant-première publique au Pathé Ivry que 20 Minutes a pu découvrir Aquaman et le Royaume perdu ce mardi soir, et en avoir le cœur net. Et bien non, le film de James Wan n’est pas la catastrophe redoutée. Soyons clairs, ce n’est pas Broadway non plus, mais une suite honorable à réserver aux spectateurs que le premier volet n’a pas rebutés.

Jason Momoa et son plastron en écailles dorées brillent toujours autant, bien plus qu’un scénario minimaliste. Le grand méchant Black Manta (Yahya Abdul-Mateen II en mode « je ne suis pas content du tout » ) veut venger son père en assassinant la famille qu’Aquaman et détruire la terre pendant qu’il est y est. On se doute que ses chances de réussite sont modestes sur les deux tableaux.

Où sont les femmes ?

La grande question était de savoir ce qu’il advient d’Amber Heard qui incarne l’épouse du héros. L’actrice est en disgrâce depuis ses déboires avec Johnny Depp et Jason Momoa aurait même essayé de la faire renvoyer. Si elle tient la troisième place au générique, ses apparitions sont réduites à la portion congrue. Impossible de dire si cela fait suite à l’affaire Depp : Nicole Kidman, pourtant absente des prétoires dans la vraie vie, n’est pas mieux lotie.

Comme des frères

Orm (incarné par Patrick Wilson) a plus de chance. Lyophilisé dans une prison en plein désert, le frère félon d’Aquaman est réhydraté pour en découdre et prêter main-forte au superhéros. Notons que tous les interprètes du film semblent avoir subi un sérieux lifting numérique digne des meilleurs moments d’Instagram. Les rides ont été traquées mais cela n’empêche pas les deux acteurs principaux de rouler des yeux et d’en faire des caisses.

Les bébêtes qui montent

L’un des meilleurs atouts de ce second volet, ce sont les créatures entre Avatar et le jeu Splatoon que croisent les frangins. Un poulpe bleu layette et un roi poisson dodu (doublé par le trop rare Martin Short dans la version originale) sont les plus amusantes. Il y a aussi des monstres d’un vert agressif vraiment vilains et pas gentils du tout. L’esthétique est toujours tape à l’œil. L’équipe déco aime toujours autant le fluo et celle des costumes aussi.

Un message écologique

La préservation des fonds sous-marins est une cause chère au cœur de Jason Momoa ce qui rend le comédien fort sympathique. Le message écologique et l’ode à la paix entre les peuples prônés par Aquaman ne font jamais de mal. Rien que pour cela, une certaine indulgence est de mise pour ce deuxième volet. Mais il n’est peut-être pas nécessaire d’en faire un troisième.

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